Lydia Richardson, sous le pont (performance)  2015

© Charlotte Lippinois
© Charlotte Lippinois
© Charlotte Lippinois
© Charlotte Lippinois

Lydia Richardson sous le pont (2015) part du regard autobiographique et anthropologique pour interroger la position de témoin et l’indécence de certains privilèges dans la capitale de l’Union Européenne où la misère sociale est profondément ancrée dans le territoire urbain. Comment regarder la douleur des autres, comme le dirait Susan Sontag ? Quelle place donner au questionnement éthique dans sa propre trajectoire artistique ? Quelles images produire ensemble et où les regarder ?

Voisine de la gare du midi, Anne Thuot a fait de "la rue couverte" où se trouve la station de trams, son objet d’étude. Elle observe les navetteurs, les bureaucrates, les habitants du quartier et surtout, les « sans domicile fixe » qui ont fait de ce pont, leur lieu de rendez-vous, leur refuge.

C'est là qu'elle confronte la question de la transmission du patrimoine bourgeois à l'indigence des habitants de la Gare du Midi et qu'elle crée, pour infiltrer les lieux, l'alter-ego, Lydia Richardson.

Ce travail long de plusieurs semaines est filmé, photographié et documenté. Pour Signal, Anne Thuot partage l'expérience de cette infiltration lors d'une conférence/ performance à la Maison Pelgrims.

Concept: Anne Thuot
Costume: Charlotte Lippinois

Passé
SEPTEMBRE 2015
10 sep
Bruxelles BE 17:30 - Maison Pelgrims - Parc Pierre Paulus - Signal - Université d'été - Urban Interventions Urbaines
12 sep
Bruxelles BE 14:30 - Maison Pelgrims - Parc Pierre Paulus - Signal - Université d'été - Urban Interventions Urbaines